Dierendonck

L’adresse à ne pas boudiner

Chez Dierendonck, la viande, c’est une religion. Hendrik de son prénom, boucher des stars et star des bouchers, a transformé l’artisanat charcutier en véritable institution. Ici, pas de place pour l’à-peu-près : tout est extra-bon et méga-vertueux, un manifeste viandard trônant fièrement sous un néon chicissime déjà bien connu.

Côté cochoncetés, Hendrik affine jusqu’au sublime : puissant jambon de porc noir, pancetta arrotolata vertigineuse et boudins blancs bien de chez nous, relevés à la mythique moutarde Bister. Tout simplement : umamiesques ! Et si vous préférez le grignotage, laissez-vous tenter par de l’obscène :  pâté en croûte de poulet fermier et foie gras ou pastrami de Holstein. Une ode à l’excès parfaitement assumée.

Quoi d’autre ? Des trésors belgo-belges qui méritent le détour : tête pressée, saucissons et terrines maison, tout aussi beaux que bons. Bref, chez Dierendonck, on ne mange pas la viande : on la célèbre. Rognons sur rue, crochets de boucher et quête de l’excellence : Dierendonck, c’est clairement l’adresse à ne pas boudiner.